La souveraineté : Elle n’est pas là où ça nous arrange mais là où se trouve le droit

S’il convient de renier l’idée d’un transfert de souveraineté de l’Etat à des entités qualifiées de supra étatiques, il est logique qu’il nous semble parralelement absurde de concevoir l’Etat comme le produit du contrat social entendu du transfert par les individus de leurs libertés légales primitives. Car c’est en cela que l’Etat dispose sur la scène internationale à l’égard d’autres entités aussi souveraines du droit à la légitime défense (moyen légal) ou de la guerre (moyen illégal de riposte). Par contre à l’égard des entités qui lui seraient hiérarchiquement supérieures, il dispose légalement du droit à l’autodétermination.
La contre proposition logique étant que si l’Etat ne perd pas sa souveraineté à l’occasion de ses engagements internationaux, l’individu ne perd conséquemment pas sa liberté légale primitive dès lors qu’il participe démocratiquement à la vie de la nation. C’est en cela qu’il dispose légalement du droit à la légitime défense dans ses relations avec d’autres individus et du droit de résistance à l’oppression à l’encontre des entités qui lui seraient hiérarchiquement supérieures.

Ravel

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