Une vue de l’esprit : l’apparence fige le regard

Le jugement, c’est pour l’esprit et non pour la chair. C’est la raison pour laquelle d’aucun peuvent sembler pieux d’apparences et aller en enfer à l’étonnement consternatif de ceux qui ne regardaient qu’aux apparences. De même que d’aucun peuvent paraître apparemment voués au gémonie et contempler le royaume des cieux à la surprise de ceux qui se sont faits juges de l’apparence. Quoi qu’il en soit, il n’y a qu’une seule vérité que tout le monde connaît. C’est aussi normal que certains se prêtent au mensonge. Lorsque la vérité sera, la gloire du Seigneur apparaîtra. Telle une lumière, elle dissipera les ténèbres.

En principe et dans le principe de l’ordre, le désordre est réactif et l’ordre est présumé. Car la vie suppose la confiance. Si le désordre était exclusivement présumé, il n’y aurait point eu d’ordre (point de vie) en raison du climat de suspicion collective qui règnerait et serait la cause de nombreux conflits. En prenant les escaliers, n’oublions jamais de marquer notre passage pour éviter une chute particulièrement brutale. En effet, toute ascension normale est parsemée d’embûches, nécessaires à nous retenir et à nous servir de mémoire dès lors que l’on serait en perte de repères. Car toute ascension brutale et inattendue, en raison de ce qu’elle rend fragile, présage une chute avec fracas. Ainsi, par la force des choses, l’obstacle est nécessaire à l’ascension (la fortifie) et préventive à la chute. Aimons l’obstacle ! Car notre vie en dépend généralement.

Le viol des esprits (consciences) oblige à subir, par pédagogie de l’action, la sentence correspondante, pour que soit restaurer la vérité, (qui est la condition de l’amour). Si amour, point de viol et l’action pédagogique n’en serait que glorieuse. Entendent les oreilles d’un esprit saint.

On préfère regarder à “la dent” de ce qui a été dit être de Lumunba au lieu de regarder spirituellement (s’intéresser) au vécu du héro afin de s’en approprier l’esprit. Considérant à présent que les funérailles nationales de Patrice Lumumba ont eu lieu en présence des chrétiens congolais, c’est une idolâtrie de ne regarder qu’à la dent pour imaginer le personnage et croire en ses vertus messianiques (tel un artéfact). C’est au contraire une vertu que de la considérer d’un symbole pour la mémoire d’un peuple. Car, nul n’a le droit d’effacer une page de l’histoire d’un peuple, puisqu’un peuple sans histoire est un monde sans âme (la conscience du passé).
C’est aussi ça la distinction entre le royaume des cieux et la terre. Alors que le premier n’est que conscience des choses conscientes, la seconde n’est que conscience dans les choses matérielles. C’est la raison pour laquelle ceux qui ont choisi ou ont le désir de la conscience (du royaume des cieux), n’ont pas à combattre contre la chair et le sang, mais contre…(Eph 6 v 12).

Le combat spirituel n’est donc pas essentiellement et existentiellement une invocation des dieux, bien qu’ils puissent sembler utiles au combat (le renfort spirituel), mais dans le développement d’une stratégie de vainqueur qui suggère un esprit méditatif. Celui-ci décide d’une stratégie, tenue d’une physique de l’esprit, non pour asservir les esprits (ce qui serait un échec), mais pour les anoblir au travers d’un amour restauré (ce qui serait une victoire).

Il n’y a aucune maladie, aucun malaise que l’amour ne puisse soigner.

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