Pour ou contre la polygamie ?

On nous a tellement  vendu (et ce depuis longtemps) l’idee d’un amour possessif au point où nous avons perdu de vue la substance de l’amour qui consiste dans le partage.

Il ne s’agit malheureusement pas au sens du partage de légitimer absolument la polygamie en tant qu’une solution d’absorption participant à l’équilibre naturel. Ceci en ce qu’il compense le déficit et résorbe un accroissement anormal de l’effectif d’un genre en particulier. Si c’était le cas, pour quelle raison nos aïeux qui avaient de nombreuses épouses n’y sont pas parvenus? Ça me semble plus un argument de distraction qu’une solution éfficace à la gestion des inégalités arthmétiques. Car la pluralité n’est pas l’argument d’une polygamie amoureuse. Toutefois, la polygamie n’est pas en soi aussi mauvaise qu’on le pense, voire dialolique.

Si l’histoire d’Abraham et Jacob renseigne à suffire sur l’idée d’une polygamie amoureuse (pourrait-on parler de polygamie dans le premier cas lorsqu’Abraham n’a pas fait de la servante de son épouse sa femme ?), c’est assurément que la polygamie n’est pas bibliquement à proscrire (à la lumière de ses figures), de même qu’il est possible pour des femmes membres d’une famille de se lier à un même homme. Dans l’esprit, ce qui compte n’est pas tant le lien de consanguinité, mais l’opportunité et de l’utilité à la base d’un amour sacrificiel. Ces récits bibliques racontent l’histoire  d’une polygamie autorisée. Par conséquent, c’est en vertu de l’autorisation qu’elle se construit sur la base du respect de la parole déclarée. Mais pourquoi admettre dans ce cas la polygamie et se soustraire à la polyandrie alors que les deux peuvent avoir les mêmes finalités.

Si l’argument du nombre est celle avancé pour discréditer cette thèse, je suis bien surpris que ses précurseurs choisissent de méconnaître l’homosexualité qui entraîne le phénomène parallèle de lesbianisme, et les mouvements féministes tendant à imposer l’égalité des droits.

Souvenons nous que par le passé, les viols étaient fréquent parcequ’il y avait plus d’hommes que de femmes. Par conséquent, pour leur propre sécurité et afin de s’assurer leur propre survie, que les femmes choisissaient la voie des maisons closes ou elles se prostituaient pour obtenir les bonnes grâces de leurs bourreaux. Ceci, afin que ces derniers n’abusent d’elles par la force, mais moyennant un prix. Ce prix servait de compensation du préjudice émotionnel et de l’exploitation du corps. Car, à défaut d’amour, l’argent était un instrument de compensation des pertes de vigueur subies.

De l’hypnose précédente, remarquons que l’amour se donne naturellement. Sans amour, il ne s’agit que de prestations rémunérées qui peuvent, selon l’intimité et la proximité peuvent paraître aux yeux de la société où elles se déploient impudiques ou indécentes. On comprends ainsi pourquoi c’est en conquérant que l’homme venait délivrer la femme de sa servitude et lui trouver un abri où il prenait soin d’elle en assurant sa sécurité (Allons dans ce sens comprendre les fondements de l’autorité de l’homme sur sa maison et le devoir de celle qu’il a arraché de la servitude pour lui donner un toit et assurer sa protection des prédateurs sexuels de lui être soumise). C’est en cela que la justice s’accomplissait.

Aujourd’hui, on assiste visiblement à un changement de paradigme. Quoi d’aussi surprenant lorsqu’on remarque l’accroissement du nombre de gigolos. Parallèlement, il est d’usage pour les femmes de se montrer pourvoyeuses aux besoins des hommes et de leur accorder la sécurité en les préservant des abus. Il est donc normal d’observer des hommes qui sont soumis aux femmes. Car, c’est ce qui est juste en effet.

Toutefois, il l’importe de souscrire à l’idée de complémentarité pour éviter les abus, les frustrations et la rébéllion. C’est la raison pour laquelle il convient de concevoir l’égalité entre les associés dans le couple. Car, prendre soin de la maison n’est pas moins une tâche honorable que de pouvoir aux besoins de ladite maison. Ce sont là les principes d’un foyer.

Pour ma part, le nombre correspond à des choix possibles telles les marchandises sur un étalage. Chacun est servi ou se sert normalement selon ses nécessités et ses disponibilités (ressources). Il ne s’agit pas de tout prendre, encore moins d’en prendre insuffisamment (pourtant disposant des capacités et ressources pour prendre efficacement soin de plusieurs). C’est une évaluation personnelle et chacun devrait pouvoir se résoudre à l’observer. Car, on peut mentir aux autres mais jamais à soi même. En ce que la pluralité invite au choix, elle s’identifie d’une tentation, celle de mal choisir, de tout choisir, de ne rien choisir ou de choisir au delà de ses ressources.

Il ressort de ce qui précède que même l’idée de polygamie doit être émise :

  • par amour et au nom d’un amour sacrificiel
  • par nécessité et non par caprice ou par vaine gloire. En effet, la polygamie est moins une question de commodité personnelle que de capacité d’assumer les engagements volontairement consentis.

Ainsi, la soumission de la femme à son mari consiste dans l’identification de ses insuffisances et besoins qu’elle ne serait pas en mesure de combler et de faire des propositions à son mari pour y remédier. Par ailleurs, l’amour du mari pour sa femme consiste dans l’idée de lui accorder le respect qui lui est dû en ne considérant pas ses faiblesses d’une fatalité, mais d’avantage à l’accepter et à la prendre telle qu’elle est sans jamais vouloir se faire justice. C’est aussi avoir confiance à Dieu qui ouvrira ses yeux et ses entrailles.

La bonne part

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