Tout processus existentiel procède d’une Trinité. Le Christ en a fait l’expérience et demeure en cela une source d’inspiration.

Il est curieux de remarquer un Christ qui premièrement se revendique d’être le chemin – la vérité – la vie; deuxièmement reconnaît avoir un père qui l’a envoyé, l’inspire et justifie ses actes; troisièmement enfin, prétend à son départ qu’il nous enverra un consolateur (le Saint Esprit) alors qu’il a été fait mention avant et à sa suite de “l’esprit de Dieu”, du “Saint Esprit de Dieu” et non de l’esprit de Jésus et du Saint Esprit de Jésus ?

Pourquoi parler de Trinité lorsque ces considérants relèvent d’une unité trinitaire. Car, de même que l’unité n’a ne sens et d’explication que dans la trilogie (surmoi – moi – ça : être supérieur, être et esprit de l’être qui est l’essence d’un nouvel être qui s’identifie dans la lignée), la Trinité concours à la réalisation de l’unité de l’être pour la réalisation d’une existence parfaite. En cela, la géométrie de l’unité de l’être consiste dans une triple dimension qui assure et garantie l’équilibre de l’être (le moi supérieur, le moi – moi, l’esprit du moi qui en raison de ce qu’il constitue le moi supérieur d’autrui participe de la reproduction de l’existence. En cela, l’esprit du moi est assurément un moi fécond – explication prochaine du mécanisme de fécondation de l’ovule et du spermatozoïde).

Dans la Trinité, aucune entité ne peut exister et survivre indépendamment des autres. Tout est lié au point où la perte d’un élément, la prévalence d’un élément au mépris ou au détriment des autres, la carence d’un élément ou la disparition de tout les éléments s’identifient d’anormalités.

Regardons au phénomène étatique dont la trilogie du corps à la lumière des corps constitués (territoire, population, composante politique) fonde l’unité. A cet effet, de la même manière qu’on ne conçoit la souveraineté qu’étatique, il n’y a visiblement de liberté que trilogique.

L’expérience de la Trinité entre dieu le père, dieu le fils et dieu le Saint-Esprit qui dans la totalité compose Dieu, s’illustre au travers de l’alignement. Elle s’explique au travers de la dialectique d’un esprit de Dieu qui dans sa manifestation charnelle, conçoit l’existence d’un esprit divin qui l’a précédé et lui donne la capacité de faire ce qu’il fait. Par conséquent, en faisant ce qu’il fait, il ne fait que faire ce que l’esprit qui lui semble supérieur lui dit de faire. De ce fait, l’esprit qui lui dit de faire ou qui préside à son entendement fait au travers de lui.

Tout se passe comme un programme installé dans un ordinateur à l’absence duquel celui-ci ne peut pas fonctionner parcequ’étant limité à sa partie matérielle. C’est comme le souffle de vie insufflé à l’homme par Dieu. C’est par et au travers de l’esprit de Dieu que les corps sont animés. A son absence, ils sont inanimés et voués à la destruction. En ceci, une autre dialectique se dégage, notamment celle selon laquelle dieu le père dans la manifestation de son esprit (dieu le saint esprit – esprit de Dieu) dans le but de rappeler à toute chair sa vocation à l’éternité, a intégré un corp mortel (dieu le fils). Ainsi, l’unité des corps compose Dieu. Mais à partir du moment où ce Dieu constitué perdrait le saint esprit, ce qui occasionnerait des disfonctionnement dans sa structure matérielle tel un cancer ♋ (qui traduit le fait pour des cellules appartenant à un même corp de s’affronter parceque ne se reconnaissant plus “du fait de la perte de l’information génétique vitale à la coexistence des cellules de l’être”), il devient un corp inanimé (une cellule dormante).

Ainsi, de même que Dieu n’est pas le fils, que le fils n’est pas le père et que le saint esprit n’est ni le père ni le fils, alors toute volonté ou hypothèse visant à les confondre sans s’approprier préalablement le connecteur logique serait falsificatrice, usurpatrice, abusée, déraisonnable, incohérente et intenable. Car, celà s’assimile à une superposition d’entités autonomes ou d’éléments distincts.

Au commencement était la parole (dieu le saint esprit – l’esprit de dieu), la parole était avec Dieu (dieu le fils + esprit de dieu), la parole était Dieu (dieu le Père). La parole s’est faite chair (dieu le fils) et elle a habité parmi nous. Tout a été fait par elle (la parole – l’esprit de Dieu) et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.

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