Le bonheur

Si tu conçois le bonheur dans ce que tu es servi ou te fais servir, alors tu seras le plus misérable (malheureux) de la terre. Car, ton bonheur est conditionné par la volonté et les humeurs d’autrui. Parrallèlement, quand tu conçois ton bonheur dans celui d’autrui, il sera à bien des égards temporel et donc constamment relativisé. Car, considérant d’une part que l’Homme est un éternel insatisfait et d’autre part que le bonheur est d’appréciation subjective, tes efforts magnianimes visant à satisfaire autrui risquent d’être réduits à néant.
Cependant, quand le bonheur n’a de sens pour toi que dans et par le service, tu seras peut-être le plus heureux des hommes, mais aussi et surtout le plus prévisible des anges. En effet, ce qui devrait être fait, doit être fait par amour et pour l’amour. Toutefois, à bien des égards, le sens du devoir frise la paresse et l’ennui notamment dans un paradis ou le bien semble revêtir un caractère routinier qui le prive d’une plus value (Pire encore, lorsqu’une personne se propose constamment et est régulièrement disposé à faire tout ce qui est nécessaire pour servir les autres alors que ceux-ci auraient la même vocation.).
D’où les revendications réciproques de la raison et de la connaissance du bien entre les enfants de Dieu, en raison de l’esprit de service qui les anime. Ceci créé des conflits, au point où il est chaque fois envisagé la nécessité de conquérir de nouveaux territoires pour faire étalage (diffuser) du bien dont chacun se revendique (colonisation) et lui confier une terre qualifié de promise pour son déploiement. Cependant, vue que l’histoire des peuples montre à quel point aucune nation n’est parfaite. Il est utile de questionner la terre promise sensée être la terre où il devrait s’évire un souverain bien, à plus forte raison quand on sait que l’homme s’est montré rebelle depuis l’éden.

Parallelement au père qui au constat de ce que son fils se prétend à sa hauteur (grand), se trouve généralement dans l’obligeance de me mettre dehors ou que l’enfant quitte la maison de son propre chef (se disant grand) pour éviter d’éventuels conflits avec son père dans la famille au sein de laquelle il est maître (car, il ne saurait avoir plusieurs maîtres dans une même maison), Dieu en a fait pareil au constat de la volonté d’émancipation de l’homme (du fait de la consommation par ce dernier du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal).Toutefois, contradictoirement au père cité, Dieu a créé la terre pour y placer l’homme en maître après l’avoir chassé de l’Eden (son royaume).
La conquête de nouveaux territoires est pour ainsi dire le propre des êtres (divinités incluses) qui se prétendant émancipés (ce qui n’est pas toujours le cas), s’affranchissent d’une présumé emprise pour se créer une nation à laquelle leurs pensées seront tenus pour vérités absolues et irrévocables. Heureusement qu’à la lumière du conte de l’enfant prodigue, il est des possibilités pour l’affranchi égaré de retourner vers son père pour se réapproprier l’esprit, son frère. La multiplication est un signe de pédance, dans la mesure où le bonheur ne se trouve au delà de la où nous sommes. C’est le cas du frère de l’enfant prodigue qui à la suite de l’expression de sa frustration au regard du …festin offert au retour de son frère s’est trouvé rassurer par son père, pour qui, ils sont toujours ensemble dans la même maison, preuve qu’ils entretiennent une affinité spirituelle. C’est pourquoi il y a plus de joie dans le ciel pour un pécheur répentant que pour la pluralité de juste. Réductiblement, le bonheur du monde consiste dans le Gondwana. La dérive des continents nous est un gain qu’à condition d’affinité spirituelle. Car, il ne saurait y avoir plusieurs royaumes. Il n’y en a qu’un seul diversement manifesté.
En résumé, nous nous sommes affranchis du paternalisme de Dieu (pouvant ainsi être appréciés dans nos ancêtres), pour à notre tour nous montrer des pères afin de lui être dignes (en justifiant de ce que nous nous sommes appropriés de ses voies ou en lui faisant remarquer ses erreurs dès lors que nous nous montrerons justes, d’injuste qu’il aurait été). Par la force des choses, ne cherche pas à te plaire et encore moins à plaire à autrui de peur d’être régulièrement malheureux. Mais trouve la voie de lutile en usant (dépensant) de tes aptitudes innées et acquises sans jamais rien attendre en retour.

C’est à cette condition que tu trouveras un bonheur inconditionnel et inconditionné, parceque tu te seras amassé des trésors dans le lieu où la rouille ne peut atteindre encore moins la contagion.

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