Il n’y a de meilleure manière de penser que de penser comme tu penses.

Il n’y a de meilleure manière de penser que de penser comme tu penses. C’est parceque d’autres ont estimé penser mieux que toi, ou alors que tu as estimé ta pensée comme étant inférieure à la leur que tu t’es privé de la raison universelle. L’autre peut se prévaloir une certaine expérience de la pensée, considérant son âge ou son statut, il n’en demeure pas moins vrai que l’expérience n’est pas et ne fait pas penser. Ne développe donc aucun complexe. Car, c’est parceque la pensée est commune et la raison universelle que tu parviens à approcher avec compréhension les phénomènes complexes et d’en faire une lecture logique à condition d’humilité et d’honnêteté.
Sauf mauvaise foi d’autrui, en s’attelant à la déclinaison de notre pensée et au besoin en la justifiant, on parvient à une compréhension commune dans la mesure d’une logique uniforme bien qu’apparemment harmonisée (la vérité aura rencontrer la vérité). Toutefois, si notre pensée rencontre l’hostilité, soit elle n’est pas communément admise parcequ’étant fausse, soit elle est en avance ou en retard sur son temps. Dans tous les cas, seul la personne qui est en posture d’autorité (âge, position sociale, etc…) instruira sur la base de sa pensée la conduite à tenir. Le moment viendra où l’équilibre des choses réapparaîtra.
Car, parfois les coeurs sont endurcis pour donner à celui qui se prévaut le monopole de la pensée d’apercevoir son universalité quand il sera trouvé dans les conditions d’obsolescence et d’incomplétude d’une pensée qu’il croyait absolue. Quand à ceux qui seront trouver en avance ou en retard sur leur temps, quand viendra le moment de la clairvoyance, ils seront trouvés voyants (tantôt prophètes ou historiens). Quoiqu’il en soit, on ne lutte pas contre la vérité, encore moins contre la pensée d’une personne placée en position d’autorité. Au contraire, on garde la foi dans la vérité en sachant que tôt ou tard elle sera.
On peut à la limite et dans la mesure du possible limiter la casse en battisant des tours fortes parrallèlles pour éviter que l’édifice complet ne s’éffondre quand la bétise sera mise à nue ou que la pensée présumée absolue par son tyran serait trouvée incomplète ou tombée en désuétude. Toutefois, vue qu’il y a des tours hautes qui, bâtis sur du sable mouvant ne peuvent subsister malgré les efforts d’ajustements entreprises, il est utile tel la Babel de les laisser s’effondrer ou d’en précipiter l’effondrement pour rebâtir sur des fondements solides. Ou alors pour les plus prévoyant, de faire des fondations solides sur une terre étrangère qui servira d’asile provisoire au temps du déluge.

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